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| La dynamique du pardon |
Qui n’a pas été offensé ? Lésé ? Qui n’a pas éprouvé du ressentie ! On a tous été un jour blessé, agressé dans notre physique, dans notre psychique. Mais devant tous ceci, est ce qu’un jour on s’est posé la question, si cet acte est pardonnable ou pas, pourrais-je pardonner à celui qui m’a agressé ?
Il est clair et admis dans toute les cultures et religions que l’offense est associée au pêché. On sait que Dieu pardonne au pêché, mais est ce que l’homme peut pardonner à ce pêché?
Dans notre religion, Dieu ne peut pardonner à l’offense que l’homme fait subir à l’homme que si ce dernier pardonne à l’offenseur, et donc.. Sommes-nous prêts à pardonner ?
Le premier pas du pardon, c’est de nommer "l’offense sans offenser l’offenseur, car blesser en retour serait se venger", et le pardon est l’opposé de la vengeance ! Nommer l’offense est un pas important, car si on diagnostique le mal, on pourra le traiter.
Le deuxième pas consiste à comprendre pourquoi l’agresseur est passé à l’acte, quelles étaient ses motivations, n’est il pas lui-même victime de la même agression, n’est il pas entrain de reproduire son agression en guise de défense ?
Il est clair que le geste de l’agresseur n’est pas justifié, et il est clair aussi qu’il doit être puni pour son acte, mais sans omettre la possibilité du pardon qui pourra être le remède mais aussi la prévention d’autres actes de violence. Tout ceci, en essayant de comprendre le comment et le pourquoi de l’acte.
Tout acte d’agression est une fonction d’appel d’aide à soi-même, et à son passé mal intégré, sachant qu’on ne nait pas agresseur, mais on le devient. "On ne nait pas agresseur, violent, cruel, on le devient.. Avant de faire subir on subit..".
Un grand pas vers le pardon est alors d’admettre que l’agression est un symptôme d’une pathologie importante dont il faut chercher le remède.
